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ChatGPT a-t-il des raisons d’inquiéter Google ?

ChatGPT

ChatGPT est l’ultime prototype linguistique basé sur l’intelligence artificielle conçue par OpenAI. Il s’agit d’un chatbot qui répond à n’importe quelle question. Avec l’émergence de la technologie de l’apprentissage profond, les modèles de langage sont devenus incroyablement efficaces. Ils sont capables d’effectuer une large gamme de tâches de traitement du langage naturel avec une précision impressionnante. Compte tenu des performances de ce chatbot, les grandes sociétés comme Google commencent à s’alarmer. Dans cet article, découvrez les capacités de ChatGPT, ses avantages et ses défis potentiels.

Que signifie ChatGPT ?

ChatGPT est un prototype d’agent conversationnel qui utilise l’intelligence artificielle et est spécialisé dans le dialogue. Ce chatbot a été développé par OpenAI, une entreprise fondée par Elon Musk en 2015. Celle-ci s’évalue à près de 29 milliards de dollars en 2023.

ChatGPT est l’abréviation de Generative Pre-trained Transformer. Il est disponible depuis novembre 2022 en plusieurs langues, y compris le français. Cette IA est capable de comprendre les questions des internautes et d’y répondre dans un jargon semblable à celui de l’homme.

Il a été affiné sur la base du modèle de langage GPT-3 d’OpenAI en utilisant l’instruction supervisée et l’apprentissage par renforcement. Les deux approches font appel à des spécialistes humains pour améliorer le programme. Par ailleurs, il est d’ores et déjà examiné par de nombreux professionnels du web.

Plus précisément, l’automate répond aux questions que vous saisissez dans une zone de texte spéciale. Il traite les requêtes et répond en fonction des informations dont il dispose. Notez que, pour le moment, il ne puise pas en temps réel ses résultats des sources d’internet. Sa base de données ne possède que des informations limitées à 2021. Il ne dispose d’aucun renseignements sur les événements plus récents.

Quel est le rôle de ChatGPT ?

Les entreprises et les particuliers l’adoptent pour de nombreuses tâches. Elles partent de la création de contenus au développement de code et de la résolution d’équations mathématiques à la conception d’histoires. Ses capacités sont vastes. Ce chatbot automatise ou facilite certains processus répétitifs. Voici quelques exemples d’utilisation :

Contrairement à la plupart des chatbots, ChatGPT se souvient des messages précédents qui y ont été insérés lors d’une même conversation. C’est cette caractéristique qui l’a rendu célèbre dans le monde entier. Il permet également à l’utilisateur d’apporter des corrections et rejette les demandes inappropriées.

Utilisations interdites de ce chatbot

Les capacités offertes par la technologie OpenAI étant très importantes, l’éditeur a décidé d’interdire certains usages et certains contenus. Ainsi, vous n’êtes pas autorisé à l’utiliser pour :

OpenAI interdit en outre la création de contenus liés au harcèlement, à la haine, à la violence, à l’automutilation, etc. Il a prohibé les sujets relatifs au sexe, à la politique, au spam, à la désinformation et aux logiciels malveillants.

L’éditeur demande également à ses utilisateurs d’être particulièrement prudents lorsqu’ils font des recherches sur des thèmes sensibles. Il s’agit entre autres de la santé, du droit, de l’actualité et de la finance. Il conseille d’interroger des personnes expérimentées pour vérifier les résultats.

5 paramètres pour obtenir de bonnes réponses

Les paramètres sont uniquement disponibles via l’API d’OpenAI. L’indice est le cœur de votre requête, le reste des informations vous permet de formuler des questions efficaces. Ces paramètres jouent un rôle important dans les résultats.

Il s’agit de variables de base qui peuvent, bien sûr, être combinées pour produire des résultats adaptés à vos besoins. N’oubliez pas de fournir du contexte, d’utiliser des termes clés, d’être précis et de poser des questions ouvertes.

5 limitations de ce robot

Le chatbot possède quelques limites. Il faut les connaître pour comprendre la qualité des résultats obtenus.

Référencements sur Google des articles générés par l’intelligence artificielle

S’il est maîtrisé, le robot crée un contenu d’une qualité suffisamment élevée pour qu’il puisse être publié en ligne directement. Quelle est la position de Google sur cette question ?

Le géant du web consacre un paragraphe entier aux contenus générés automatiquement qui comprennent du spam. Il figure sur les pages de sa politique en matière de spam dans les recherches sur internet. Oui, les contenus créés automatiquement à l’aide de technologies telles que GPT-3 sont considérés comme du spam par Google. Cela entraîne des pénalités.

Il s’agit notamment d’articles traduits par un outil automatisé sans intervention humaine ni correction avant publication. D’autres sont générés par des processus robotisés sans égards à la qualité ou à la convivialité. Sans oublier les textes créés grâce à des techniques normalisées de syntonisation, de paraphrase ou d’obfuscation.

Détection de contenus produits par le chatbot

Il s’agit évidemment d’une question très sensible : comment déceler un contenu généré avec un outil basé sur l’IA ? Comment un enseignant peut-il savoir si un document a été rédigé par un étudiant ou par une machine ? Comment Google détecte-t-il un article conçu à l’aide de GPT-3 ? Les réponses dépendent dans une certaine mesure de la destination du contenu.

Pour vérifier si un texte a été conçu par ChatGPT, vous pouvez utiliser GPTZero ou Draft & Goal. Ce ne sont pas des solutions miracles, mais elles permettent de découvrir plus aisément les digressions. L’éditeur lui-même travaille à une solution pour faciliter la détection des contenus créés par ChatGPT. L’une de ses cibles est le plagiat.

Enfin, le repérage d’articles générés par une intelligence artificielle est l’un des objectifs de Google. Il s’agit de la mise à jour des matières utiles qui se déploiera en France fin 2022. Elle est la réponse à la vague de textes créés par GPT-3 pour positionner rapidement les pages web sur Google. Bien sûr, d’autres mesures seront prises pour aider les algorithmes à détecter ce type de contenus.

Sparrow : le ChatGPT de Google

Pour ceux qui ne connaissent pas DeepMind, en voici une courte présentation. C’est une filiale d’Alphabet (la société mère de Google) spécialisée dans l’intelligence artificielle.

ChatGPT a commencé à faire de l’ombre au moteur de recherche. Par conséquent, Alphabet a demandé aux ingénieurs de DeepMind de travailler sur un chatbot semblable à OpenAI pour le concurrencer. Son nom est Sparrow. Comme l’explique Demis Hassabis, Sparrow sera normalement lancé dans l’année en cours (2023).

En septembre dernier, la filiale d’Alphabet a fait un communiqué de presse entier présentant son chatbot. « Sparrow est un agent conversationnel qui aide et réduit le risque de réponses dangereuses et inappropriées ».

Cet « agent » a été conçu pour communiquer avec l’utilisateur et répondre à ses questions. Il effectue des recherches sur internet avec Google lorsque cela est nécessaire pour trouver des preuves sur lesquelles fonder ses réponses.

À partir de cette brève explication, vous pouvez voir que Sparrow se base sur les mêmes concepts que ChatGPT. Toutefois, la légère différence est que Sparrow pourra compter sur Google pour fournir des preuves et des réponses de qualité.

Pour l’instant, la date à laquelle le nouveau chatbot sera lancé n’est pas connue, mais cela devrait se faire en 2023. Il faudra attendre encore un peu pour savoir ce que vaut réellement Sparrow et si OpenAI doit s’inquiéter de son arrivée.

La stratégie de Google contre cette nouvelle intelligence artificielle

À la suite de l’annonce du code rouge en interne, les équipes de Google ont réfléchi à une correction de l’expérience utilisateur. Il s’agit notamment de Google Search. L’entreprise a l’avantage d’être l’un des moteurs de recherche les plus utilisés en 2023.

Son projet de chatbot a été conçu dans le but d’améliorer l’expérience des utilisateurs d’internet lors de leurs requêtes. La technologie utilisée par LaMDA et la division « cloud » de Google s’inspirent en partie de l’approche ChatGPT.

Toutefois, Google innove en ajoutant des informations plus récentes à sa base de données de chatbot. L’interface de recherche de Google sera optimisée pour l’internaute afin d’accéder à une bulle d’informations détaillées et précises.

Traditionnellement, le moteur de recherche organise les meilleurs résultats de la requête sur la première page. Il laisse l’adjudicateur faire défiler les pages pour trouver d’autres réponses. Par conséquent, les résultats des requêtes seront plus explicites avec un chatbot. Si l’utilisateur souhaite en savoir plus sur sa requête, il se verra proposer des liens vers des sites connus.

DeepMind fait preuve de plus de vigilance

La filiale d’Alphabet veut adopter une approche plus prudente que son concurrent. Le retard de Sparrow est nécessaire pour que la société puisse travailler sur des fonctionnalités qui font défaut à ChatGPT. Il s’agit, par exemple, de la possibilité de mentionner les sources.

DeepMind tentera également de fixer des limites à son intelligence artificielle. La filiale d’Alphabet l’a décrit dans une publication présentant Sparrow en septembre 2022. Elle a reconnu qu’il y avait encore des progrès à faire en matière de conformité.

« Après l’entraînement, les participants pouvaient encore l’amener à enfreindre les règles dans 8 % des cas. Par rapport aux approches plus simples, Sparrow est plus apte à respecter ces règles dans « une enquête contradictoire », a déclaré DeepMind.

En termes de qualité des réponses, les tests soumis à DeepMind ont montré que Sparrow était capable de répondre aux questions factuelles. Et ce, de manière plausible et avec des preuves dans 78 % des cas. Une fois le chatbot lancé en version bêta privée, il sera possible de commencer à le comparer à ChatGPT.

OpenAI affirmait que si ChatGPT impressionne par ses réponses, l’intelligence artificielle doit encore être améliorée.

Différences entre Sparrow et ChatGPT

Sparrow devrait se distinguer de ChatGPT sur plusieurs points. En effet, des informations tirées de documents publiés par DeepMind, il est indiqué les sources utilisées par l’intelligence artificielle. Il s’agit d’un point essentiel pour au moins deux raisons.

Cela facilite l’exploration du contenu de manière plus approfondie, la vérification de la validité de la donnée et son interprétation correcte. Il donne à Google la possibilité d’offrir une attribution équitable aux auteurs du contenu de façon naturelle.

Le moteur de recherche affiche des liens enrichis et structurés en haut des pages de résultats pour donner une réponse directe. Cette question est sensible, car Google est régulièrement accusé d’attribuer du contenu aux sites vers lesquels il établit des liens. Il a commencé par des réponses simples.

Cependant, il est évident que les résultats formatés sont de plus en plus complets, même pour les requêtes complexes. Ainsi, l’intégration des sites exploités dans Sparrow pourrait épargner les éditeurs. Ces derniers pourraient souffrir grandement si ce type de service gagne en popularité. En même temps il fournit aux utilisateurs une réponse adéquate et raisonnable.

Par ailleurs, l’une des limites de la version actuelle de ChatGPT est l’ancienneté de ses informations qui prend fin en 2021. Google est avant tout un outil qui parcourt et indexe du contenu. La fraîcheur des données pourrait donc constituer un avantage décisif dans la bataille à venir dans ce secteur.

Pour cette raison, Google prévoit aussi le lancement d’un autre agent conversationnel basé sur le langage LaMDA. Il s’agit de l’intelligence artificielle de Bard dont l’objectif reste une intégration dans tous les outils Google déjà existants. Ce chatbot, qui sera capable de se connecter à internet, veut révolutionner l’expérience utilisateur des internautes. Vous en apprendrez davantage sur Bard versus ChatGPT dans un prochain article sur notre blog.


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