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Quelques astuces qui feront de vous des écolos 2.0

écolos 2.0

L’utilisation de terminaux digitaux mobiles et de l’ordinateur est aujourd’hui incontournable dans la plupart des entreprises. Les systèmes de gestion des sociétés sont généralement informatisés et rendent faciles plusieurs tâches. Mais savez-vous que l’usage quasi quotidien des outils informatiques a des répercussions sur la planète ? Les papiers utilisés dans les bureaux pour faire des photocopies ont un coût environnemental. Nos e-mails, les onglets que nous ouvrons dans les navigateurs et d’autres usages d’outils numériques laissent une empreinte carbone importante. Avec le réchauffement climatique qui est aujourd’hui évident, il s’avère important d’adopter des comportements écoresponsables. Nous vous proposons donc quelques astuces qui vous aideront à réduire votre pollution digitale et qui feront de vous des écolos 2.0.

Influence du digital sur l’environnement

La pollution numérique ou digitale est l’une des plus courantes agressions contre la nature aujourd’hui. Devenir des écolos 2.0 serait, selon beaucoup d’experts, la solution idéale pour réduire considérablement l’impact négatif des outils matériels et logiciels du numérique sur l’environnement. Pourtant, très peu de personnes en sont conscientes. L’empreinte carbone du digital ne cessera pas d’augmenter si l’on ne fait rien. La pollution digitale représente précisément toutes les formes de pollution provoquées par les nouvelles technologies :

  • Pollution chimique,
  • Gaz à effet de serre,
  • Altération de la biodiversité,
  • Déchets électroniques, etc.

Lorsqu’on dématérialise certains processus ou certaines tâches dans une entreprise, ce n’est pas que la partie soft (logiciel) que l’on prend en compte. Pour dématérialiser, il faut nécessairement utiliser certaines ressources matérielles : ordinateurs, imprimantes, batteries, smartphones, tablettes, onduleurs, etc. Chacun de ces équipements intervenant dans la chaîne du numérique consomme de l’énergie, parfois même de façon exponentielle. C’est précisément ce qui alerte aujourd’hui certains scientifiques et des activistes écologistes. Certains chiffres en particulier prouvent que le numérique a un impact évident sur l’environnement.

Selon certains scientifiques français, si le digital était considéré comme un pays, il aurait 2 ou 3 fois l’empreinte carbone de l’Hexagone. Cela montre à suffisance l’influence des outils numériques sur l’environnement. Mais ce n’est certainement pas le seul fait alarmant. Le simple fait de faire des recherches sur Internet depuis un “Personal Computer” consomme de l’énergie. Une recherche d’une durée de 60 secondes sur la toile consommerait environ 1,66 Wh. Par ailleurs, un e-mail envoyé correspondrait à une dépense d’énergie équivalente à celle d’une ampoule allumée pendant 25 minutes.

Globalement, le numérique, émet entre 3,7 et 3,9% des gaz à effet de serre dans le monde. C’est un peu plus que ce que produit le transport aérien civil. La courbe est croissante, et d’ici 5 ans, ces chiffres pourraient malheureusement doubler.

Nos conseils pour devenir des écolos 2.0

Au regard de tout ce qui précède, une réaction s’avère importante, voire urgente pour protéger la planète. C’est pourquoi nous vous proposons les astuces suivantes pour devenir des utilisateurs écoresponsables des outils numériques.

Adopter les moteurs de recherche écoresponsables : un des comportements élémentaires des écolos en herbe

Tout ce que vous chargez ou rechargez sur la toile consomme obligatoirement de l’énergie et pollue. Pour devenir de vrais écolos en herbe, certains écologistes préconisent principalement l’utilisation exclusive des moteurs de recherche écoresponsables. C’est, selon eux, l’une des meilleures solutions pour compenser l’empreinte carbone d’Internet.

Ecosia

Il existe aujourd’hui quelques moteurs de recherche développés spécialement dans le but d’amortir la pollution numérique. Mais de tous, Ecosia est sans doute la solution la plus connue. Il s’agit d’un projet allemand lancé officiellement en 2009 à Berlin. Les promoteurs avaient pour ambition de permettre aux internautes d’avoir accès à l’information. Mais le principal but qu’ils visaient, c’était le renouvellement des écosystèmes planétaires. La stratégie adoptée par Ecosia pour y arriver est simple et semble même faire des émules, puisque d’autres moteurs font pareil. Pour 45 requêtes effectuées sur le moteur de recherche, un arbre est planté quelque part dans le monde. C’est en adoptant cette méthode qu’aujourd’hui, Ecosia a déjà planté plus de 140 millions d’arbres dans plus de 30 pays victimes de la déforestation.

Par ailleurs, les serveurs qui hébergent le site Ecosia.org sont tous alimentés par une centrale solaire. Ecosia apparaît donc comme un sérieux acteur de la transition énergétique dans le monde. Enfin, tous les bénéfices de l’entreprise sont réinjectés dans des projets d’action climatique.

Lilo

Lilo est un moteur qui a beaucoup de points en commun avec Ecosia. Depuis son lancement en 2015 par des ingénieurs français, la plateforme a déjà reversé plus de 4,2 millions d’euros à des projets éthiques. La particularité chez Lilo, c’est que ce sont les utilisateurs eux-mêmes qui choisissent les projets qu’ils souhaitent soutenir financièrement. C’est donc un moteur écoresponsable qui donne le choix à ses utilisateurs. Parmi la multitude de projets présents sur Lilo, beaucoup visent à entretenir l’environnement. Chaque requête de l’internaute sur le moteur de recherche lui donne droit à une « goutte ». La goutte équivaut à une participation pécuniaire de l’utilisateur. C’est donc l’ensemble des gouttes gagnées que la start-up reverse ensuite au projet sélectionné.

Ecogine

Ecogine, c’est le deuxième moteur de recherche écoresponsable Made in France disponible actuellement sur le marché. Il est probablement moins utilisé que Lilo, mais c’est aussi une option envisageable si vous voulez devenir des écolos 2.0. Ecogine a noué un partenariat avec Google qui affiche ses annonces sur les pages de résultats. le site utilise environ 5% de ses revenus publicitaires pour compenser les émissions de gaz carbonique générées par les requêtes des utilisateurs. L’entreprise utilise aussi 5% de ses recettes pour maintenir et améliorer son moteur. Le reste des revenus publicitaires (soit 90%) est reversé à des organisations qui luttent en faveur de l’écologie. Au final, Ecogine consacre près de 95% de ses recettes à des projets à vocation environnementale.

Outre ces solutions, d’autres moteurs de recherche écoresponsables existent ou sont en cours de développement. On citera par exemple :

  • YouCare,
  • Qwant, 
  • DuckDuckGo.

Vous pouvez cliquer ici pour connaître de façon plus détaillée les moteurs écoresponsables qui existent. Toutefois, leur utilisation exclusive est pratiquement impossible. Il y a en effet certaines informations qui ne s’y trouvent pas. Vous aurez parfois envie d’utiliser Google, Bing ou Yahoo pour faire des recherches approfondies. Pour réduire leur usage, pensez à enregistrer vos sites préférés en favoris. De cette manière, vous pourrez les retrouver facilement sans forcément passer par Google, Yahoo! ou Bing.

Fermer tous les onglets inutilisés : une manière toute simple de devenir écoresponsable

Très souvent, lorsque nous naviguons sur la toile, nous ouvrons plusieurs pages à la fois. On peut par exemple ouvrir un onglet pour lire les e-mails. On peut ouvrir plusieurs pages d’un même site simultanément. En outre, au cours d’une journée, il arrive parfois qu’un utilisateur fasse plusieurs recherches sur Google ou sur les autres moteurs. Le problème, c’est que toutes ces requêtes s’accumulent dans le « cache » du navigateur. Plus elles sont nombreuses, plus elles contribuent à la pollution numérique. Dans la majorité des cas, après avoir rapidement consulté les pages ouvertes, l’internaute ne les ferme pas et on en ouvre d’autres. Au final, plusieurs onglets restent inutilisés.

Mais le fait de ne pas fermer les pages inutilisées est, selon certains organismes de lutte contre la pollution numérique, mauvais pour l’environnement. Dans une journée, chaque page ouverte se recharge plusieurs fois. Ainsi, la requête initiale ayant conduit à son ouverture est multipliée autant de fois qu’elle se recharge dans la journée. Il y a donc beaucoup plus d’émission de CO2. Pour y remédier, nous suggérons de fermer les onglets au fur et à mesure, juste après avoir pris connaissance de leur contenu. Si vous utilisez le navigateur Google Chrome, vous pouvez aussi installer l’extension « The Great Suspender ». Elle vous permettra de mettre en veille automatiquement les pages ou les onglets inactifs depuis plusieurs minutes.

Envoyer des e-mails plus légers : un geste inscrit dans les habitudes des éco-responsables

Adresser un e-mail émet 15 à 24 grammes de CO2 dans l’atmosphère. En envoyant 30 courriels de 1 Mo à trois destinataires différents par jour, vous émettrez environ 230 Kg de gaz carbonique par an. Pour réduire cette pollution inconsciente, vous devez commencer par diminuer le nombre de mails que vous envoyez quotidiennement. Si certaines personnes ne sont pas concernées par vos courriels, alors ne les mettez pas en copie. Il vaut mieux adopter une messagerie instantanée si votre travail nécessite une discussion de groupe. Dans une messagerie instantanée, il suffit d’envoyer un seul message et tous les participants le verront. Il y a donc moins d’émissions de CO2.

Par ailleurs, si vous devez signer un mail avant de l’envoyer, éviter les signatures à base de logo. Elles ajoutent généralement du poids à votre courriel. De même, évitez d’intégrer des images aux e-mails que vous envoyez à vos destinataires. Les images, quels que soient leurs formats, alourdissent les mails et contribuent directement à la pollution numérique.

Enfin, pensez aussi à vous désabonner des newsletters que vous n’avez pas l’habitude de lire. Si vous vous êtes inscrit à plusieurs newsletters et que le désengagement prend du temps, n’hésitez pas à utiliser des outils spécifiques pour le faire. Des start-ups française et américaine ont respectivement développé Cleanfox et Mailstrom, deux solutions qui peuvent se charger de vous désabonner de ces newsletters.

Rematérialiser les partages de documents

Le monde traverse une période où le papier coexiste avec les documents numériques. Mais la digitalisation connaît actuellement une accélération parce que l’informatique semble garantir la sécurité des informations. Pourtant, à l’heure de la numérisation triomphante, qui aurait cru que le mot « rematérialisation » ferait son apparition. Avec la pollution environnementale due à la digitalisation, le “zéro papier” n’est clairement pas une solution envisageable. La rematérialisation peut être l’une des meilleures solutions pour réduire l’impact du numérique sur l’environnement.

Certains comportements sont déjà rentrés dans nos habitudes. Par exemple, c’est plus simple aujourd’hui d’envoyer une pièce jointe à une personne. Ces pièces jointes sont des fichiers emmagasinés sur des réseaux virtuels dans le cloud. Ces moyens de stockage sont souvent jugés pernicieux. Pour les utilisateurs, le cloud apparaît comme un système virtuel ou immatériel. Mais en réalité, il s’agit d’une machine gigantesque qui demande une quantité énorme d’énergie et suffisamment d’eau pour la refroidir. En résumé, le cloud est un véritable gouffre énergétique. C’est pour cela qu’il est important de réapprendre à matérialiser le stockage.

Si vous avez de gros dossiers, vous pouvez toujours les stocker sur clé USB ou sur un disque dur externe. C’est une solution de sauvegarde de données qui marche encore très bien. Par ailleurs, autant que possible, conservez certains documents sur des supports en papier et supprimez leurs versions numériques. Si vous avez besoin de ces documents plus tard, il vous suffira de les sortir et de les photocopier. En outre, si l’utilisation du Cloud s’avère indispensable pour votre société, nous vous conseillons d’opter pour un Cloud mutualisé. Il aurait moins d’impact carbone ou environnemental que les autres serveurs qui sont dédiés.

Diminuer la résolution des vidéos

Les contenus au format vidéo consomment énormément d’énergie. En optant pour une résolution trop élevée (2K ou 4K), vos contenus seront certes de bonne qualité, mais ils risquent d’être lourds. Si vous voulez les utiliser sur internet (par exemple sur votre site web), pensez à les compresser ou à diminuer leur résolution. Pour y parvenir, vous devez utiliser un logiciel de montage vidéo afin d’ajuster les différents paramètres de résolutions de vos vidéos. Choisissez de préférence une résolution de 720p ou 1080p.

Par ailleurs, il faut aussi tenir compte du format de sortie du contenu. Certains formats de vidéos sont généralement plus lourds que d’autres. Si vous voulez diffuser vos contenus sur les réseaux sociaux ou sur votre site web, optez pour le format vidéo MP4. C’est l’un des formats les plus usités et les moins volumineux.

En outre, concernant les vidéos, il y a certains gestes que les utilisateurs peuvent adopter afin de réduire leur empreinte carbone. Par exemple, quand on veut écouter la musique, au lieu d’aller sur YouTube pour visionner un clip, il vaut mieux visiter les plateformes musicales. Mais si vous avez vraiment envie de visionner la vidéo, essayez de la télécharger. Vous pourrez ainsi la regarder hors connexion, autant de fois qu’il vous plaira.

Pour finir, pensez aussi à former ou à sensibiliser vos collaborateurs à travailler vert. Chacune des recommandations énumérées dans ce billet est nécessaire pour faire de vous et de vos collaborateurs, de vrais écolos 2.0.


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À propos de l'auteur

Blaise

Ayant une véritable passion pour l'écriture et doté d’une plume créative, Blaise est un rédacteur expérimenté qui excelle dans la création de contenus web engageants. Blaise a pour mission de transformer vos idées en articles captivants et percutants qui intéressent vos lecteurs et qui respectent les exigences des moteurs de recherche. Il a l’intime conviction que le contenu web de qualité ne doit pas être ennuyeux, mais plutôt stimulant et plaisant à lire. C’est pourquoi il fait l’effort de créer des textes fluides, informatifs et divertissants.